La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie inflammatoire chronique, lentement progressive, qui atteint les bronches et limite le souffle chez les patients.
La cause principale est le tabagisme (80% des cas).
L’arrêt du tabac est le prologue de la prise en charge.
Le cours évolutif de la maladie est émaillé par des périodes d’encombrement.
La BPCO est classée en 4 stades évolutifs.
La maladie est largement sous diagnostiquée en France.
Probablement 6 à 8% de la population adulte serait atteint de BPCO.
Il est possible dans nos cabinets de ville, comme lors d’une visite chez le médecin généraliste ou le pharmacien, d’effectuer un dépistage grâce à un petit appareil simple de mesure du souffle (PIKO).
Ce dépistage devrait être systématiquement réalisé pour les patients fumeurs ou anciens fumeurs, de plus de 50 ans, et présentant une toux chronique.
Chaque année, la maladie est responsable de 100 000 hospitalisations.
La moitié des dépenses de santé liées à la BPCO sont dues à l’hospitalisation.
En 2030, la BPCO sera la 4ème cause de mortalité par maladie.
Le kinésithérapeute doit donc également intervenir dans le processus de dépistage au sein de sa patientèle.
Il intervient ensuite volontiers, par ses techniques de flux manuelles et instrumentales, au désencombrement bronchique lors des périodes d’exacerbation.
Mais il peut également jouer un rôle primordial dans un réseau de soins de ville et dans la réhabilitation respiratoire des patients.
En ville, la relation doit être permanente, privilégiée et de qualité entre le kinésithérapeute et les centres hospitaliers, avec les médecins généralistes et spécialistes, les pharmaciens, les infirmières et infirmiers, les psychologues, les diététiciens, les relais sportifs, les caisses de soins ainsi que les organismes de mutuelles…