Le cabinet Kiné-Alhéna est une structure paramédicale libérale composée de 8 masseurs-kinésithérapeutes diplomés d’état et diplomés en post-universitaire.
Le cabinet propose :

  • Une prise en charge individualisée avec la possibilité de rééducation sous forme de stage de plusieurs heures, jusque la ½ journée.
  • Des soins avec des thérapeutes en formation continue.
  • Le suivi des recommandations de bonne pratique.
  • La relation constante avec votre praticien médical par les bilans et l’évaluation permanente des bénéfices des soins.

Le site est destiné aux patients qui cherchent à se renseigner sur les thérapeutes et leur cursus, les recommandations de bonnes pratiques, les événements que nous mettons en place, les vidéos de notre chaine youtube permettant de comprendre les actes de rééducation.

Il est également destiné à nos prescripteurs médicaux pour permettre de communiquer sur nos pratiques.

Enfin à tous les professionnels de santé qui souhaitent accéder aux informations scientifiques.

Le Dry Needling

Les indications du Dry Needling

Le Dry Needling (DN) est utilisé pour traiter les douleurs et les dysfonctions de l’appareil locomoteur d’origines variées comme par exemple : Les tendinopathies d’insertion, les douleurs cicatricielles, les douleurs des tissus mous et les contractures musculaires, les paresthésies…

En quoi consiste le Dry Needling ?

Le Dry Needling consiste en l‘usage d‘aiguilles d’acupuncture jetables et stériles en vue du traitement des douleurs et des dysfonctions de l’appareil locomoteur. Le traitement en DN n’a aucun point commun avec l’acupuncture classique. C’est une technique invasive minimaliste dont la plus courante est le traitement des points trigger (Travell and Simons 1983 ; Travell and Simons 1992 ; Simons, Travell et al. 1999).

Par le terme Dry Needling des points trigger on entend le traitement des points trigger myofasciaux . Il existe également la stimulation intramusculaire (SIM) selon Gunn (Gunn 1997) ainsi que le Dry Needling superficiel (DNS) selon Baldry (Baldry 2005). Les mesures de sécurité, les contre-indications et les complications de ces directives sont valables pour toutes les sortes de DN.

Le DN provient d’une technique d’injection des points trigger myofasciaux décrite par Travell. Steinbroker (Steinbroker 1944) et plus tard Travell (Travell 1968) sont partis du principe que l’effet du traitement n’est pas lié à la substance injectée mais à la piqûre ciblée dans le cordon musculaire des points trigger myofasciaux et par la réponse contractile locale qui est déclenchée par cette piqûre.

Certaines études ont permis de démontrer l’efficacité de cette technique par rapport à d’autres techniques manuelles (Lewitt 1979). Hong (Hong 1994) ou voir même des médicaments (Cummings and White 2001, Ga et al. 2007).

Différents modèles de DN, comprenant également de nombreuses instructions pratiques, sont décrits abondamment dans le livre de Reilich, Gröbli und Dommerholt paru en 2011 (Reilich, Dommerholt, Gröbli, 2011). Etc.

Le patient BPCO en cabinet de kinésithérapie libéral.

La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie inflammatoire chronique, lentement progressive, qui atteint les bronches et limite le souffle chez les patients.
La cause principale est le tabagisme (80% des cas).
L’arrêt du tabac est le prologue de la prise en charge.
Le cours évolutif de la maladie est émaillé par des périodes d’encombrement.
La BPCO est classée en 4 stades évolutifs.

La maladie est largement sous diagnostiquée en France.
Probablement 6 à 8% de la population adulte serait atteint de BPCO.
Il est possible dans nos cabinets de ville, comme lors d’une visite chez le médecin généraliste ou le pharmacien, d’effectuer un dépistage grâce à un petit appareil simple de mesure du souffle (PIKO).
Ce dépistage devrait être systématiquement réalisé pour les patients fumeurs ou anciens fumeurs, de plus de 50 ans, et présentant une toux chronique.

Chaque année, la maladie est responsable de 100 000 hospitalisations.
La moitié des dépenses de santé liées à la BPCO sont dues à l’hospitalisation.

En 2030, la BPCO sera la 4ème cause de mortalité par maladie.

Le kinésithérapeute doit donc également intervenir dans le processus de dépistage au sein de sa patientèle.

Il intervient ensuite volontiers, par ses techniques de flux manuelles et instrumentales, au désencombrement bronchique lors des périodes d’exacerbation.

Mais il peut également jouer un rôle primordial dans un réseau de soins de ville et dans la réhabilitation respiratoire des patients.

En ville, la relation doit être permanente, privilégiée et de qualité entre le kinésithérapeute et les centres hospitaliers, avec les médecins généralistes et spécialistes, les pharmaciens, les infirmières et infirmiers, les psychologues, les diététiciens, les relais sportifs, les caisses de soins ainsi que les organismes de mutuelles…

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